Retour sur terre
19 août 2015
Je suis sorti !!!!!!!!!!
Plus de 15 jours après ma sortie officielle de Papouplégie, un constat s’impose : rien de ce que je vivais là-bas ne me manque.
J’ai tout de même une petite pensée pour certains patients qui restent, ainsi que pour mes infirmières et soignantes préférées que je n’ai pas eu toutes le loisir de saluer comme il se doit lors de ma sortie précipitée. Et pourtant… Même si je m’en doutais un peu, ces vacances à la campagne n’ont pas toujours été qu’une partie de plaisir. Je me suis retrouvé confronté violemment à la vacuité de ma nouvelle vie, nonobstant le bonheur de jouir chaque jour de la présence et de l’amour des deux nouvelles femmes de ma vie, délicieuses. J’observe désormais les progrès quotidiens d’Agathe, qui va avoir neuf mois. Nous en sommes à peu près au même stade question ergothérapie et motricité, tous les deux. Au sol, la position assise est acquise, avec un léger avantage équilibre pour Agathe, ainsi que le passage plat dos-plat ventre-assis. Mais je crains que les mois qui viennent ne donnent un avantage décisif à la plus jeune.
Pour le reste, il n’a pas toujours été aisé de ne pas céder à une certaine mélancolie (le mot est faible), en contemplant ce vaste terrain de jeu, qui m’a tant apporté, du haut de mon nouveau statut de meuble. J’ai passé des heures immobile, à scruter l’horizon derrière la porte vitrée ou sur le balcon face aux collines. À part quelques courtes escapades en fauteuil version 3 roues, vite calmé par les pentes sévères, la chaleur ou les spasmes, mes déplacements quotidiens se limitaient aux 500 m qui me séparaient de chez mes parents, et qui déjà se méritaient amplement. Mes petits bras s’en souviendront. Déjà, en fauteuil sur la voie publique, il n’est pas aisé de passer inaperçu. Dans le village où j’ai grandi, encore moins. Ici, tout le monde vous connaît et sait ce qui vous est arrivé. Le bouche à oreille aidant, chacun sait que vous passez quelques jours ici. Regards furtifs, coups de menton gênés, échanges de quelques mots maladroits…, même si je n’ai absolument pas cherché à me cacher, je n’ai pas forcément provoqué le contact, on s’en doute. Sinon, quelle extase de retrouver le goût des bonnes choses, après 16 mois de menus hospitaliers, de contempler de belles choses, de goûter la fraîcheur nocturne, l’odeur des vignes irradiées par le soleil ou celle des sols après la pluie, un air pur, et surtout le silence. J’ai déjà fait le constat que cet accident a profondément modifié mon rapport au bruit. Ce qui frappe à la campagne, ce sont ces plages de silence absolu, tellement bienfaitrices. Pourtant, les locaux doivent ignorer ce privilège tant il semblerait qu’ils s’obstinent à troubler cette quiétude le plus souvent possible. Même si mes voisins ont eu la délicatesse d’équiper leur meute de colliers anti-aboiements, plus ou moins efficaces, on a eu droit, avec le renfort des chiens tout aussi demeurés d’en face, à quelques belles ambiances départ de chasse à courre. Mais nos sympathiques amis canins ne sont pas ici les seules sources de pollution sonore : usage immodéré du Klaxon, moteurs qui tournent à l’arrêt (?), compresseurs, karchers, bips de recul, tracteurs, pulvérisateurs thermiques, tondeuses… Tout ça faisant tellement de bruit que les utilisateurs sont contraints de crier pour se parler. Les gens travaillent, certes, mais j’avoue ne pas comprendre pourquoi les tracteurs-enjambeurs modernes font 4 fois plus de bruit que les modèles que l’on fabriquait il y a 30 ou 40 ans. Un mystère à une époque où la limitation du bruit est un argument marketing majeur. Je suis sans doute devenu un peu maniaco-dépressif, mais j’ai trop de temps pour penser et les souvenirs me rongent. Depuis que j’ai la jouissance de cette maison bourguignonne vintage, j’ai toujours aimé y séjourner l’été. Il y a une dizaine d’années, j’y ai instauré la semaine obligatoire en août avec enfants, vélos, runnings et cordes d’escalade. Le bonheur. J’arrivais à cumuler plus de 25 heures d’entraînement hebdomadaire, mon record annuel. Bizarrement, j’ai quasiment toujours vécu cette semaine en célibataire. Dès le départ, mon ex-épouse, sans doute rebutée par l’austérité et la rudesse de la population et du climat bourguignon, amorçait insidieusement sa mutation sarkozyste et préférait faire la tournée des relais zé châteaux climatisés des bords de Loire en compagnie d’un amant ISF. Sourions, il y a prescription. Et je dois la remercier pour sa grande implication, dont je ne doutais pas, depuis mon accident. « Isabelle Balkany, sors de ce corps trop petit pour toi ! »
Au chapitre des remerciements, cette parenthèse bourguignonne fut la transition idéale et particulièrement agréable grâce à mes parents, of course, mais également grâce à mon frère et sa compagne, vraiment parfaits, mes nombreux cousins et cousines, neveux et autres visiteurs, Amandine et Myléne, mes infirmières matinales, sans oublier mon amie Claire, qui nous fit l’immense joie de sa présence durant quelques jours.
Côté forme, sans revenir sur l’épisode qui a retardé ma sortie de 24 h (décidément !), il y a eu des jours « avec » et des jours « sans ». Avec spasmes et avec tension ou sans spasmes et sans tension, pas top dans les deux cas. Le retour des spasmes a donc bien pourri mon départ et ma première semaine de vacances. Puis miraculeusement, après un dernier baroud particulièrement aigu, ils disparurent en une nuit pour laisser la place à une tension faiblarde.
La fameuse pompe anti-spasmes ferait-elle enfin effet ? Aurait-on enfin défini le réglage approprié ? Autant de questions que je ne manquerai pas de poser au neurochirurgien, qui m’a collé un rendez-vous dès mon retour à Lyon. Là, les choses sérieuses vont commencer : organisation des soins, travail de l’autonomie en terre hostile, préparation du déménagement, prise de marques au taf… un mois de camping au milieu du salon plein de cartons, réveillé chaque matin par une nouvelle inconnue chargée de m’introduire les suppositoires libérateurs…
Sympa, non ?
Salut Mim,
Ne crois pas que cette nostalgie que tu ressentais est passée inaperçue. Ton regard ne trompe personne. Mais j’ai tellement apprécié ton sourire et ton humour que ces quelques instants avec vous m’a fait chaud au coeur. Et que dire de Chloé et Agathe tes deux femmes merveilleuses : que du bonheur. La joie d’avoir rencontré, ton amie Claire, qui est super sympa.
Maintenant il va te falloir apprendre à vivre en mode citadin !!! et le bruit en ville pour moi est bien pire qu’à la campagne. Ce ne sera pas facile tous les jours mais avec ton courage légendaire tu vas y arriver et dès que tu auras un trop plein de « tout » reviens vite te ressourcer auprès de ta famille.
Embrasse très très fort pour moi Chloé et ta merveilleuse Agathe et toi mon vaillant cousin je t’embrasse et te dis courage tu vas y arriver.
PS Gros bisous à Clacla.
Merci Michel pour la photo. Je remarque cette belle 3 roue, qui me laisse imaginer le meilleur… Je rentre de mon entraînement ( le half triathlon de Vichy s’avance!!). J’ai forcément pensé à toi en passant dans ce « putain de tunnel Modes doux de la X rousse ». Je ne peux pas l’appeler autrement (you agree, il ne fut pas trop doux avec toi). Sache, qu’ils ont pris une décision ( malgres la grande inertie qui caractérise nos élus !!!): les animations visuels impliquant la disparition de la lumière meurtrière, ne sont plus que de 16h à 20h!!! Et bin voilà! Ça lui en fait des belles jambes à notre Mich’!!!! Bon, parlons de la rentrée! Moi, à mon petit niveau, j’aimerais bien la rendre pas trop hostile… Que puis je faire? Prévoir des pauses cafés sur des jolies terrasses? Des pauses déjeuner sur les mêmes jolies terrasse? On fera tout ça… Des grosses bises remplies devienne énergie.
La bouteille s est inversée. Elle n est plus à moitié vide mais à moitié pleine.
Et il te reste encore tant de chemins encore à parcourir… Mais c est ce qui nous fait vivre non ?
Bref, je suis Tellement heureuse de ta sortie. Ton sentiment de liberté ( même limité ) doit être intense.
Profite à fond de ces belles lumières d été et de tes 2 rayons de soleil.
Bisous
Sophie
Salut Mec,
Ça m’a fait très plaisir de vous voir en Bourgogne sur les terres de ton enfance car je t’ai trouvé en forme :
« Tu es enfin sorti pour affronter la vie
Petit retour aux sources afin que tu te ressources
Petits moments câlins qui t’ont fait du bien
Tu vas affronter ce monde de fous mais ça y est tu es fort comme le loup
Il te faudra de la patience avec toute cette violence
Il y aura du stress mais surtout beaucoup de tendresse
Tu peux te rassurer, tu es bien entouré
Comme le vaillant guerrier, tu pourras alors te reposer
Et poser les armes car Il n’y aura plus de larmes
Ou bien des larmes de bonheur qui t’iront droit au cœur »
Charles(le loup solitaire et solidaire)
dès que j’ai vu la photo j’ai su que ça allait décoiffer.. et je n’ai pas été déçu . Faudra qu’on reparle de cette relation au bruit . c’est essentiel . Y’a plein de gens qu’on oblige pas à nous écouter mais qui nous force à les entendre
Au fait tu me diras si je peux passer chercher les restes de bouffe non consommés à l’issue de la Lyon Free
J’ai pas osé passer en 2014, on a vécu une année horrible. J’ai dû envoyer mes enfants aux Restos du coeur
Bonjour Mim,
Je m’autorise cette familiarité à savoir vous appeler Mim car c’est ainsi que Jackie, votre cousine ( une bien belle personne) vous a présenté. Je suis une lectrice assidue de votre blog que je trouve magnifiquement bien écrit, pudique tout en étant explicite.
Vous avez donc quitté le milieu hospitalier et allez bientôt retrouver le milieu professionnel. Pour avoir connu ce parcours chez une de mes proches qui vit une situation identique à la vôtre, je suis en mesure de vous affirmer que ce changement de situation n’a eu que » des répercussions collatérales » plus positives que n’importe quelle thérapie qu’elle soit kine, ergo, physio ou autres.
Je vous souhaite une bonne reprise et au vu du courage qui vous anime, tout va aller s’améliorant encore davantage.
Merci pour cette belle leçon de vie que vous nous donnez ( à votre corps défendant).
quel plaisir d’avoir de tes nouvelles via PHILPPE DUBOIS
je constate que tu as gardé ton sens de l’humour meme dans des conditions difficiles ( c’est le moins qu’on puisse dire)
la vie est ainsi faite un dixieme de secondes et ta vie bascule
je compte sur ton esprit de guerrier pour gérer au mieux la vie de tous les jpurs
recois toute mon amitié et donne de tes nouvelles
jacques cycles wolhauser
Cette sortie annonce une
Bonne rentrée !!!!!!!!!!!!!!
Yvew
185 « likes ». Ça me fait penser qu’il serait peut être temps de recommencer à tweeter non ?
Je suis sans voix, j’ai connue beaucoup d’epreuves dans ma vie aussi par ce petit mot je t’admire du fond du coeur
Courage et force, tu vas arriver à avoir une nouvelle vie
TU VAS Y ARRIVER
une vieille Mamy de 97 ans
Des souvenirs qui rongent, des spasmes et des spasmes….
C’est vrai, j’ai vu….
Mais quelle famille, Mimi, quelle famille!
De tes parents au frangin, en passant par les tantes, cousines… et Chloé et Aga (comme elle dit déjà), tes grands, ton Ex. (merveilleuse, si, si….), tu as une capacité hors normes à cristalliser l’amour autour de toi. Ça sera ça le carburant de ta nouvelle vie et je t’assure que ce n’est pas donné à tout le monde!
Je t’embrasse.
Liberté, liberté chérie… Tu as bien profité de ces jours d’évasion et bientôt cela sera ton quotidien, sois en certain.
A Chamonix pendant ces vacances j’ai salué pour toi ce massif et ces hauts lieux de trail. Cela m’a souvent permis de penser à toi…
Ca fait plaisir de te savoir dehors. Bon retour sur terre Michel. 🙂
Très cher Michel,
Enfin une photo qui ressemble à la vie !
Je suis très, très heureux de votre sortie et vous souhaite de profiter au maximum (ce dont je ne doute point) de tous les bienfaits de la liberté.
Et surtout enfin de votre petite Agathe…
Amicalement,
Laurent
Bonjour MIM.
Je vous appelle ainsi car c’est comme cela que je vous ai connu par votre cousine Jacqueline que je surnomme tendrement Mamounette!
Tous ,portons un jour notre croix, mais la vôtre est bien lourde…
Tout mon RESPECT pour votre courage et votre ténacité.
Vous êtes un bel exemple pour tous ceux qui sont dans la souffrance comme vous.
Je vous souhaite des jours meilleurs et du bonheur avec votre femme et votre fille.
Je me permets de vous embrasser et de vous faire de gros poutoussssssssssssssssssssssss.
Privé d’une partie des plaisirs que tu pouvais avoir ( sport, …) et arriver à trouver d’autres plaisirs de la vie pour compenser les galères que tu as et qui t’attendent … de nouveaux obstacles mais après ceux que tu as réussi a surmonté tu es capable (et bien entouré) pour passer les prochains.
Bon courage pour ton décathlon (10 épreuves …au moins) : organisation des soins, travail de l’autonomie en terre hostile, préparation du déménagement, prise de marques au taf,…etc..
Et super que tu puisses retourner au taf pour retrouver au moins le sport côté organisation…
Salut Michel,
Ca fait 15 ans que je te connais et l’amitié que j’ai pour toi n’a pas changée. Pour moi tu es toujours debout grâce à ta générosité et ta gentillesse.
J’espère que peu à peu tu retrouveras des petits moments de bonheur auprès des tiens et de tes amis !
Sincère amitié
Karl
raaah, voilà une nouvelle qui fait plaisir !
Ce qui serait bien c’est que, de l’hélicoptère, tu sautes en parachute sur Cham. A la Bebel ! « Michel, le retour « .
Hey Mim, je te souhaite plein de choses émouvantes, des surprises en pagaille, bonnes oui ! Je te fais de belles bises sonores… (enfin pas trop). Pour moi, c’est boulot à Villars, dans la foulée du diplôme de Monitrice Educatrice, le pinceau entre les dents ! et aussi des projets d’habitat partagé, de café associatif intergénérationnel, de nature, de montagne… 73, 71 ??? on verra
Hâte de te revoir… Bisous à Chloé et à Agathe qui semble dans le même rythme que Yanelle… Bises
J’avais déjà eu le récap détaillé par ma mère en short mais le redécouvrir sous ta plume me rapproche davantage de ta réalité qui j’en suis sûre ne peut que s’embellir. Se tourner vers l’optimisme, super, par contre le tee-shirt rose c’est non! Fashion faux pas Mimi!
une bonne nouvelle du front : notre pote Jean Mi a décroché le titre de champion du Monde de vélo (clm) des transplantés …à Mar Del PLata en Argentine . Il a battu un américain…d’une seconde !
Salut Michel,
Comme tu peux l’imaginer, le coach me donne de tes nouvelles et je suis lectrice assidue de tes billets. Je te souhaite plein de bonnes sensations dans les airs au dessus du Mont Blanc.
A très bientôt,
Bises à toi sans oublier Chloé et Agathe
Estelle, le PM du tandem…. d’après certains.
Très heureuse de te savoir enfin avec ta famille et tes amis, un nouveau Michel arrive en terre inconnue, retour aux joies simples que beaucoup d’entre nous n’apprécient plus et pourtant ce sont les meilleures.
Je te souhaite beaucoup de bonheur avec Chloé et tes enfants ils ont tous été au top pour toi et surtout garde ta force morale et ton courage tu en as besoin mais eux aussi !!!!!
Bises à tous
Salut Michel,
Le coach me donne de tes nouvelles et je lis ton blog avec beaucoup d’émotion. Je te souhaite un inoubliable survol du Mont Blanc et espère te voir bientôt, peut-être au cinéma devant un bon film.
Bises à toi ainsi qu’à Chloé et Agathe, qu’il me tard de connaître.
Estelle, le PM du tandem d’après certaines personnes…..
coucou Mim,
Tu as quitté Santenay à temps, les vendanges sont commencées , les viticulteurs sont excités , les masters, les remorques envahissent les rues et les bruits te dérangeraient bien plus que les 15 jours passés rue de Narosse….
Toute la famille pense bien à toi, à Chloé que l’on admire et aux enfants que l’on adore.
Reviens nous vite !!!!on t’attend toujours avec joie !!
gros bisous
clo
Hello Michel
Je suis heureux de te savoir de retour dans la vraie vie auprès de ta famille et de tes amis.
Nul doute que ton mental va te permettre de faire encore et encore des progrès.
Je te souhaite aussi de belles dégustations car là où tu es il y a (je crois) un choix très large de beaux flacons!
Amicalement
Marc-Antoine
Il est libre Mim!!!!!
je ne voulais pas, je n’ai pas pu empêcher, je n’ai pas résisté, je n’ai pas pu retenir… ma vive émotion en lisant ce dernier billet. Les larmes sont venues naturellement. Cette photo de toi (si rare!) dans ce paysage si paisible , qui sent la terre, le soleil, le bel été m’a serrée la gorge. Une nouvelle étape sur le chemin du retour. Tu n’es pas au bout de tes peines certes mais quel parcours! Chapeau bas Michel. Ce récit que j’attendais avec impatience, cette nouvelle vie que tu nous fais partager avec tant de talent et de sensibilité me réjouissent. Quand tu parles du « silence » je te reçois 5/5. Nous habitons quai saint Antoine depuis juin 2014 et nous sommes au coeur des travaux qui donneront un nouveau visage au quartier…en 2019 (durée annoncée du lifting ). Je vis en boules quies! et je rêve de SILENCE… L’arrivée « en terre hostile » comme tu l’écris sera sans aucun doute une étape essentielle mais ta capacité d’adaptation, ton énergie et ton style lui donneront du fil à retordre. le boss c’est toi.
je t’embrasse Michel en attendant de te lire à nouveau. J’apprends toujours quelque chose de la vie en te lisant .
Bonjour Michel
Que de chemin parcouru depuis ce put@#$ de tunnel !
Tes écrits ont permis à beaucoup ici haut de relativiser les petits tracas du quotidiens face à ton infortune ici bas. Mais je me demande encore où tu vas chercher toute cette énergie, ce sens de la dérision, même si tu n’as jamais perdu la tête…
J’espère que nous nous croiserons prochainement
Bien à toi
Mathieu
Hello Mim!
alors ce mois de septembre? Comment ça se passe? Es tu en ville ou toujours au milieu des vignes? Je pense à toi. J’attends des nouvelles de ta nouvelle tranche de vie.
je t’embrasse très très fort.
salut la famille Mim,
Alors ce déménagement ?? terminé ? j’adresse un grand coup de chapeau à ta chérie qui gère tout ça comme un Chef. Ton frère a du, lui aussi, être de la partie. Merci pour tes magnifiques photos, hélico et surtout ton bout de chou, quelle merveille. Sois heureux mon cousin tu l’as mérité.
Je vous embrasse très fort et attend avec impatience, des bonnes nouvelles. Un coucou à Clacla.
Hey Mim, des news ??? j’attends de te lire avec impatience, la rentrée est pleine d’émotions, je pense régulièrement à toi, j’essaye de deviner ce que tu rencontre, je cherche dans mes souvenirs tes traits d’humour, ta présence au monde, aux autres. Les graines que tu as semées, celles que tu sèmes germent, poussent, fleurissent, elles poussent nos limites, merci. J’ai un petit bouquin pour toi « A quoi tu penses ? » Je te l’envoie où ? Des bises amies.